La Confédération paysanne participait le 7 janvier à une réunion avec des représentants du Haut-commissariat à la réforme des retraites et du ministère de l’agriculture. Cette rencontre n’a apporté aucune réponse à nos revendications pour un système de retraite solidaire, équitable et universel, ni aucun engagement pour l’augmentation immédiate des pensions les plus basses.

Nous demandons dès aujourd’hui leur revalorisation à 85% du SMIC pour toutes et tous, retraité(e)s actuels et à venir : une mesure issue d’une loi de 2003, mise en application pour les salariés du régime général en 2009, mais sans cesse repoussée (2019 puis 2020 et maintenant 2022) pour les non-salariés agricoles.

La réforme, en l’état actuel, imposera aux paysan-nes, qui exercent un métier pénible, de travailler plus longtemps sans apporter de garantie quant au montant des pensions.

Elle laisse perdurer l’évasion sociale et fiscale qui affaiblit le financement de notre protection sociale et menace la solidarité.

Nous continuerons à nous battre pour un système de retraite solidaire et équitable, qui garantit l’égalité entre les femmes et les hommes et corrige les inégalités de la vie active, en instaurant une retraite plancher quelque soit le parcours professionnel et un plafonnement des plus grosses pensions.

C’est pourquoi nous appelons les paysan-nes à poursuivre la mobilisation contre cette réforme inéquitable, en participant aux manifestations.