ICHN : nous ne lâcherons personne !

Déjà très présente sur le sujet depuis plusieurs mois, la Confédération paysanne a intensifié ses actions à l’approche de la présentation des nouvelles propositions du ministère sur la réforme des zones défavorisées simples, le 12 avril prochain. Partout sur le territoire français, notre revendication est la même : l’indemnité compensatoire de handicap naturel (ICHN) doit continuer à bénéficier aux éleveurs et aux éleveuses qui mettent en valeur les milieux difficiles.

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Le 6 mars dans le Centre, le 29 mars dans l’Aude, le 5 avril en Suisse Normande et le 6 avril dans le Var, la Confédération paysanne s’est mobilisée pour que les territoires difficiles restent considérés comme zones défavorisées simples, afin que les éleveurs de ces zones continuent à percevoir l’ICHN et que les aides à l’installation (DJA) y restent majorées. Alors que l’élevage traverse une crise sans précédent, ces compensations représentent souvent le seul revenu que les paysans peuvent se dégager : sans ICHN, les éleveurs ne pourront faire face aux coûts de production élevés que leur impose la mise en valeur d’un milieu difficile.

Nous appelons les pouvoirs publics à maintenir l’ICHN dans toutes les zones défavorisées qui en ont besoin : les élevages de l’arc méditerranéen, des coteaux bourguignons et des zones intermédiaires des Deux-Sèvres, du Centre, de Normandie et du Sud-ouest doivent être sauvés, sans quoi la céréalisation et/ou la fermeture des milieux naturels s’accéléreront. A l’inverse, nous ne comprenons pas pourquoi la plaine de Caen et le bassin parisien deviennent éligibles à l’ICHN à partir de 2018, comme le ministère le propose pour l’instant.

Tant que nos revendications ne sont pas entendues, nous maintiendrons la pression. Partout où cela est nécessaire, nous nous mobiliserons afin de sauver l’élevage dans les milieux difficiles.

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